"Comment choisissez-vous les noms que vous donnez à vos vêtements ?" 

C'est une question que vous posez souvent sur les réseaux sociaux. 

Je comprends que cela vous intrigue... à votre place, j'aurais envie de le savoir aussi. J'ai donc décidé d'y répondre en vous dévoilant l'histoire de notre pull ADRIAN, ainsi que tous ses secrets de fabrication !

ADRIAN c'est avant tout l'histoire d'une rencontre avec notre partenaire en Mongolie qui s'appelle... Adrien ! 

Vous allez me dire : "euh ok... mais c'est tout ?".

Et bien non, ce n'est pas tout ! Si nous avons donné à notre pull le nom de notre collaborateur, ce n'est pas pour rien. C'est parce qu'il transmet toutes les valeurs de qualité et d'éthique qui sont chères aux Sublimes.

Je ne vais donc pas me contenter de vous présenter Adrien (le vrai) mais aussi partager avec vous les coulisses de notre collection en laine de yack.

Et afin de vous tenir en haleine, j'ai demandé à Adrien de nous raconter quelques anecdotes sur la production. Vous verrez que ses réponses sont aussi fascinantes que surprenantes !

Qui es-tu Adrien ?

Je m'appelle Adrien et je suis belge. J'habite en Mongolie depuis 7 ans. Avant, je travaillais comme data-analyst dans l'informatique. Je suis tombé amoureux de la Mongolie lors d'un voyage professionnel il y a quelques années, puis de ma femme, Lida, qui est styliste et qui est née ici.

Pourquoi as-tu créé Hypechase, l'atelier que tu diriges à Oulan-Bator ?

Je suis tombé dans le bain de la mode en aidant ma femme qui avait du talent pour créer mais pas le temps de gérer la partie business. Nous avions d'abord une marque ensemble et faisions fabriquer nos pièces dans des ateliers locaux. Nous avions très envie de faire rayonner le savoir-faire de la laine mongole, qui est exceptionnel. Ici nous avons de la laine de yack, de cachemire, de mouton qui sont extrêmement douces.

Ouvrir notre propre atelier était donc la suite logique de notre histoire. Nous avons recruté une équipe sur place pour nous suivre dans cette belle aventure. Aujourd'hui nous fabriquons pour d'autres marques comme Les Sublimes et en sommes très heureux (ndlr : nous aussi !)

Quelle est la particularité de l’atelier que tu diriges ?

En premier lieu, le sourcing (choix des matières) ! 

La qualité de la laine en Mongolie peut varier d'une région à l'autre. J'aime bien voyager dans la steppe pour rencontrer moi-même les éleveurs de yack et les équipes qui récoltent la laine. Cela me permet de contrôler la qualité du fil et les conditions d'élevage, et d'être sûr que nos critères d'éthique sont respectés.  

Notre deuxième particularité, c'est le management de l'atelier. J'aime laisser la liberté aux gens d'être responsables de leur travail. Chaque corps de métier se se sent responsable de sa partie : la personne qui règle la machine, celle qui fait le remaillage des pièces, celle qui gère le lavage (qui est une étape décisive), celle qui gère le contrôle qualité... Mon équipe sait qu'elle peut proposer des initiatives et compter sur l'expérience de chacun, pour que l'atelier améliore son expertise et la qualité de ses produits.

Qu'est-ce qui rend la laine de yack si exceptionnelle ?

La laine de yack est hyper chaude. Elle est 30% plus chaude que les autres laines. 

Elle est confortable à porter et très solide. Le yack c'est un peu le cachemire du baroudeur. On peut porter un pull en laine de yack toute l'année presque sans le laver. Il ne va pas perdre sa forme, il ne va pas faire de trou. C'est un très bon partenaire sur le long terme ! En plus de ça, il est antibactérien. C'est une laine qui se nettoie toute seule. Vous pouvez suspendre votre pull dehors 30 min pour l'aérer mais il n'a pas besoin d'être nettoyé en machine. 

Quels défis avez-vous rencontrés en fabriquant cette collection ?

Le pull ADRIAN est tricoté avec trois fils doublés (6 fils au total). C'est la raison pour laquelle est aussi "fluffy" (moelleux, duveteux). Il n'y a pas énormément de machines qui peuvent réaliser ce tricotage très particulier, qui est plus long. 

En plus de ça, afin d'être douce la laine de yack doit tremper environ 12h dans de l'eau avec des savons spéciaux que nous avons fait venir d'Italie. Cette étape est cruciale et permet de faire ressortir la douceur exceptionnelle du fil.

Pour les Sublimes, nous avons utilisé un tricotage aéré qui ne comprime pas trop la laine et permet de gagner encore plus de douceur. 

As-tu une anecdote ou un moment marquant à partager sur la fabrication de cette collection ?

Oui, j'en ai une ! Nous avons commandé la laine de yack de longs mois à l'avance auprès des éleveurs pour être sûrs d'avoir du stock, car la couleur gris taupe est très rare. Quand nous avons reçu le fil, celui-ci était beaucoup plus clair que les années précédentes... Je t'avoue que j'ai eu un doute. J'ai donc fait expertiser la laine en laboratoire pour vérifier que c'était bien du yack. 

Et c'était bien le cas ! (ndlr : ouf, me voilà rassurée)Quand les nomades peignent les animaux à la main pour retirer la laine, elle est triée pour retirer les poils plus drus et plus sombres. Ce travail a été fait d'une manière si précise que le résultat était encore plus pur !

Qu’est-ce que cela représente pour toi que ce pull porte ton nom ?

a m'a touché que vous appeliez ce pull comme ça, sans même m'en parler auparavant. Je l'ai découvert au moment de terminer la production ! Ça me fait très plaisir car ce pull est vraiment magnifique. 

Il allie un design impeccable, une couleur naturelle sublime, et je connais tous les producteurs auprès desquels j'ai acheté moi-même la laine. Idem pour le pull BILLY ! 

Ce sont de très beaux produits qui demandent beaucoup d'efforts mais qui sont le résultat d'un vrai travail d'équipe avec les Sublimes. 

Je suis donc très heureux que cette collection plaise autant à vos clientes ! 

Commandez nos modèles ADRIAN, BILLY, SOLVEIG et NILS dès maintenant !  

 


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